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PROBLEMES ECONOMIQUES n.3009 : la bataille des géants du numérique

PROBLEMES ECONOMIQUES n.3009 : la bataille des géants du numérique

Editeur(s) : DOCUMENTATION FRANCAISE

Collection(s) : Problemes Economiques

Problèmes économiques No 3009 22 décembre 2010 La bataille des géants du numérique A qui profite l'essor du marché ? Enjeux Les Echos Pascale-Marie Deschamps En 2008, le secteur du numérique représentait 2 000 milliards de dollars, soit 3,5 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. On comprend alors aisément pourquoi la concurrence entre des géants comme Google, Yahoo!, Facebook, les éditeurs de logiciels, d'applications et de contenu (chaînes de télévision, éditeurs de livres, etc.), les opérateurs de téléphone mobile (Orange, SFR, Bouygues), les fournisseurs d'accès à l'internet (Free, etc.), ainsi qu'entre les fabricants de terminaux (Del, Acer, entre autres) ne cesse de gagner en intensité - chaque entreprise élaborant une stratégie propre pour obtenir la part des recettes la plus importante. La bataille est d'autant plus rude que l'enjeu est de taille : d'ici vingt ans, un dollar sur cinq sera en effet généré, au niveau mondial, par le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC). L'iPad, nouvelle " vache à lait " d'Apple ? Alternatives économiques Marc Chevalier Les produits de la firme californienne Apple, petits bijoux technologiques, dont l'ergonomie et le design les distinguent de leurs concurrents, se vendent très bien et à un prix relativement élevé. La multinationale américaine, considérée comme championne de l'innovation, ne consacre pourtant que 3 % de son chiffre d'affaires à la recherche et développement (R&D) contre 6,5 % pour Sony et 15 % pour Microsoft. Les produits fabriqués par Apple sont-il alors, comme l'avancent certains économistes, des " vaches à lait " qui consistent à grossir la marge de l'entreprise ? Si le prix de revient de l'iPad, tout dernier produit d'Apple, s'élève à 287 dollars (276 dollars de composants et 11 dollars d'assemblage) et son prix de vente à environ 730 dollars, la différence (443 dollars) ne vient néanmoins pas grossir intégralement les caisses de la multinationale. Une bonne partie sert en effet à financer les coûts d'acheminement - puisque l'assemblage est effectué en Chine -, les coûts de distribution ainsi que ceux liés à la vente au détail. Seul le solde constitue véritablement la marge d'Apple. Les annonceurs préfèrent Facebook Bloomberg BusinessWeek Brad Stone Fort de ses 550 millions d'utilisateurs actifs, le réseau social Facebook représente la plus importante base de données personnelles jamais constituée. Une véritable mine d'or pour les annonceurs publicitaires. La " monétisation " de ces données, qui a permis au site communautaire d'être rentable pour la première fois de son histoire en juin 2010, a consisté dans la création d'un système de commercialisation d'annonces publicitaires. Si le format de publicité s'adapte, comme chez Google, aux informations recueillies sur les utilisateurs, il prend toutefois une tout autre dimension sur Facebook. En effet, lorsque les membres du réseau social se relaient entre eux les messages publicitaires, ceux-ci se reproduisent grâce à ce que les professionnels du marketing appellent le buzz - c'est-à-dire la transmission des messages à travers le réseau social par le biais du " bouche-à-oreille " -, tandis que sur le site de Google, ces derniers restent figés et totalement séparés du contenu rédactionnel. Grâce à ce procédé inédit, les recettes publicitaires de Facebook se sont élevées à 665 millions de dollars en 2009 et devraient atteindre 1,3 milliard à la fin de 2010. Comment Google dirige le Web Wired Steven Levy On aurait pu penser qu'après avoir dominé outrageusement le marché des moteurs de recherche (65 % des parts de marché) pendant une décennie, Google serait devenu moins offensif. Or, si depuis cinq ans, d'autres moteurs de recherche, comme Yahoo! ou plus récemment Bing (de Microsoft), font de plus en plus figure de sérieux concurrents, aucun ne constitue jusqu'à présent une réelle menace. L'arme secrète de Google réside dans son algorithme. Sans cesse modifié (550 améliorations en 2010), celui-ci reste le plus performant pour classer les résultats d'une requête. La position dominante de Google lui octroie en outre une externalité positive : plus le nombre des requêtes augmente, plus les critères de classement (signaux contextuels) s'affinent, élevant ainsi la pertinence des résultats. Quel internet pour demain ? The Economist L'internet serait désormais entré dans une nouvelle phase de son développement. La fracture numérique qui fut jusqu'à récemment un problème majeur semble progressivement se réduire et ainsi laisser la place à une autre question tout aussi essentielle, celle de la balkanisation (fragmentation) de l'internet. Les géants du numérique se sont lancés dans une véritable guerre commerciale pour le contrôle du Web. Facebook est parvenu à attirer 500 millions d'internautes. Apple permet, de son côté, aux utilisateurs de naviguer sur le Net via ses propres applications (plusieurs dizaines de milliers au total). Les Etats tentent, en parallèle, tant bien que mal, de réglementer l'internet : plus d'une douzaine de pays auraient adressé à l'entreprise Google des requêtes visant à lui demander de modifier son contenu. La neutralité et l'universalité de l'internet pourraient, si les évolutions en cours devaient se poursuivre, être sérieusement menacées. Egalement dans ce numéro FINANCE Qui sont les spéculateurs ? Sciences Humaines Xavier de la Vega Plusieurs milliards de dollars s'échangent, chaque jour, sur les marchés monétaire et financier de la planète dans le seul but de réaliser une plus-value grâce à la variation des prix de biens, comme le blé et le pétrole, ou des cours des titres d'actions ou d'obligations. Qui sont les principaux acteurs de la finance qui se livrent à des opérations spéculatives ? La plupart d'entre eux sont des fonds de pension, des fonds souverains, des hedge funds, des banques ou encore des compagnies d'assurance. ENVIRONNEMENT Payer pour les forêts tropicales ? Futuribles Alain Karsenty Les 194 pays qui se sont réunis, fin novembre 2010, à Cancun (Mexique) pour la 16e conférence des Nations unies sur le changement climatique avaient inscrit au programme des négociations la question délicate de la préservation des forêts tropicales. La couverture forestière de la Terre qui représentait cinq milliards d'hectares au début du XXe siècle, n'est plus aujourd'hui que de quatre milliards. Depuis les années 1990, treize millions d'hectares de forêts tropicales sont détruits chaque année dans le monde. La déforestation, dont les causes sont multiples, menace la biodiversité, détruit les sols et affecte le cycle de l'eau. Les forêts sont également à la fois des réservoirs et des puits de carbone. L'enjeu est donc considérable au regard de la lutte contre le changement climatique : la déforestation génère en effet plus de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère que les transports. ENTREPRISES Fusion terminée, fusion interminable ? Le cas Peugeot-Citroën Gérer et comprendre - Annales des Mines Emmanuelle Rigaud Les études consacrées aux fusions et acquisitions portent le plus souvent sur les raisons expliquant le lancement de ces opérations, ainsi que sur les questions portant sur l'amélioration de la performance des entreprises à la suite d'une fusion. L'intégration elle-même est souvent reléguée à ses aspects techniques. Dans la pratique, les choses sont néanmoins plus complexes. L'intégration peut être source de tensions ou poser de réels problèmes d'organisation. Ainsi, quand lors d'une fusion entre des firmes dont la valeur provient de marques fortes, la décision est prise de conserver ces dernières, cela enclenche un processus dont la fin est difficile à déterminer. Ce processus de fusion peut même, dans certains cas, devenir interminable comme semble le montrer l'opération de rapprochement entre Peugeot et Citroën. Le processus de fusion entre ces deux entreprises dure en effet depuis plus de trente ans.
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Ean : 3303332030095
Date de parution : 22/12/2010
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