Classiques au détail. Rencontres proposées par Yves Le Pestipon. Voltaire, Candide, chapitre VI.
Pour Voltaire, Candide était une « coïonnerie » dont il était impossible qu’il fût l’auteur. Pour nous, c’est son chef-d’œuvre, une merveille de littérature, qu’aucune lecture n’épuise, et qui ne cesse de nous amuser tout en nous faisant penser. Un des chapitres les plus célèbres est celui qui concerne le tremblement de terre de Lisbonne. Il résonne particulièrement en nos temps troublés, où l’on cherche volontiers des coupables, que l’on « fesserait en cadence ». Les inquisitions ont sans doute remplacé l’Inquisition. Voltaire aide à en rire. À nous, au moins, de lire.
Très petite bibliographie :
Jean Goldzink, Voltaire, la légende de saint Arouet, collection Découvertes Gallimard.
Voltaire, Candide, édition de Jean Goldzink, GF.