On peut tous un jour danser avec les stars

À la Duchère, l'une des cités dont les émeutiers font référence, on se souvient encore de son drôle de surnom, «caoutchouc», dû à une souplesse et à un sens de la contorsion uniques. Élevé sans père, papa de substitution de toute sa fratrie, Brahim rêvait alors de devenir footballeur professionnel, se demandant avec la fierté de sa double origine si, international, il jouerait avec les Bleus ou avec les Fennecs. Puis la danse passa par là. Il y a encore peu de temps, devenu trois fois champion du monde de break dance et véritable icône de sa discipline, seule la planète hip-hop connaissait son nom et son formidable parcours de gamin des ghettos de la banlieue lyonnaise. C'est alors qu'une certaine Madonna passa par là. Pendant quatre années, son coeur et ses valises d'aventurier enfin posés, il a alors découvert de nouveaux mondes : celui de la vie en couple, celui des fastes et des affres d'une existence de star, celui de la culture, mais aussi celui aussi des contre-vérités blessantes qui auraient pu l'anéantir. C'eut été sans compter sur sa volonté, ses multiples talents et une aura hors du commun qui, en finaliste de Danse avec les Stars, en conseiller artistique de Robin des bois ou en créateur de la ligne de vêtements Defend, lui valent aujourd'hui une côte auprès de tous les publics avec, en prime, le titre de «l'homme le plus sexy de l'année» !