Là où commencent et s'achèvent les voyages

Au printemps 1914, à la faveur de fouilles en Turquie, Vivian Rose Spencer découvre sa passion pour l'archéologie, l'appel de l'aventure et l'amour auprès de Tashin Bey, son maître et amant. Surpris par la guerre, Tashin et Viv se font la promesse de se retrouver à Peshawar pour chercher ensemble le diadème de scylax dont on a perdu la trace à l'époque des conquêtes d'Alexandre. Dans l'intervalle, pour plaire à son père et compenser l'absence d'un fils à envoyer au front, Viv devient infirmière volontaire et côtoie la douleur de la guerre. Mais si on peut vivre des cauchemars, on peut vivre des rêves, et Viv n'a qu'un but : « étreindre la beauté du monde ». À bord du train qui la conduit à Peshawar, elle rencontre Qayum Gul, un Pachtoun qui a fait l'apprentissage de la fraternité et de la loyauté au sein de l'armée britannique indienne, et rentre au pays, après avoir perdu un oeil. Bientôt, ils contemplent depuis leur compartiment la vallée de Peshawar, pays au-delà des monts, puis la ville effervescente se révèle, une cité des fleurs où l'on parle toutes les langues, une ville qui tutoie le passé. Tout les sépare et pourtant Vivian et Qayum ignorent encore qu'une connexion est sur le point de s'établir entre leurs vies. Et qu'ils devront avant tout trouver leur place en ce monde. L'amitié, l'injustice, l'amour et la trahison s'entremêlent dans ce roman qui nous emporte à travers le monde, au coeur des empires déchus et conquis, rappelant que, dans le chaos de l'Histoire, ce qui est perdu ne sera pas oublié.