Après la « crapule fantasy » de Wastburg et
le rétro-futurisme de Sovok, Cédric Ferrand verse dans le
pulp lovecraftien un brin rigolard avec Et si le diable le
permet, une aventure mystérieuse donnant naissance à
deux nouveaux héros intrépides voués à vivre bien des
péripéties.
Wastburg, une cité acculée entre deux royaumes, comme un bout de bidoche solidement coincé entre deux chicots douteux. Une gloire fanée qui attend un retour de printemps qui ne viendra jamais. Dans ses rues crapoteuses, les membres de la Garde battent le pavé. Simple gardoche en train de coincer la bulle, prévôt faisant la tournée des grands ducs à l'oeil ou bien échevin embourbé dans les politicailleries, la loi leur colle aux doigts comme une confiture tenace. La Garde finit toujours par mettre le groin dans tous les coups foireux de la cité. Et justement, quelqu'un à Wastburg est en train de tricoter un joli tracassin taillé sur mesure. Toute la ville attend en se demandant au nez de qui ça va péter...
Premier roman de Cédric Ferrand, Wastburg revient dans une édition révisée et augmentée d'une nouvelle. Il nous plonge dans un univers de « crapule fantasy » avec une gouaille entre celle Des Chevaliers du Tintamarre de Raphaël Bardas (Mnémos) et l'argot des voleurs de Benvenuto Gesufal, le héros de Gagner la guerre de Jaworski (Les Moutons électriques)
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