Parpot le bienheureux

Le retour de Barthélémy Parpot a des accents bougrement pseudomystiques. Comme beaucoup de ses contemporains, Parpot connaît le doute, le malaise, la crise de foi. Quand la solitude est trop forte, l'amour inenvisageable, la nécessité de croire se fait plus pressante encore. Et voilà notre simple Parpot, prêt à tout, en quête effrénée de bonheur. Les correspondances se multiplient : avec le Vatican, des imams, des bouddhistes et des rabbins. Trouvera-t-il la religion idoine, et avec elle, l'amour ? Pas si simple : les ministres des cultes en question ont rapidement compris à qui ils avaient à faire, et se montrent réticents à accueillir ce nouveau catéchumène. Lassé des lourdeurs bureaucratiques, Parpot décide de s'adresser directement à Dieu, à son créateur, le créateur de toutes choses : à Alain Monnier ! Pour le mettre en demeure de lui faire la vie belle. S'ensuit une merveilleuse et bouleversante histoire d'amour : le regard simple et éperdu d'une novice polonaise en pèlerinage à Lourdes viendra-t-il, une fois pour toutes, lui offrir ce bonheur si longtemps différé ? Il est permis de se poser la question, comme de partager le questionnement d'un écrivain et de son personnage, unis comme jamais dans une commune interrogation : le bienheureux Parpot doit-il croire en Alain Monnier ?