L'obsolescence planifiée ; pour en finir avec la grande dépression

Consommer plus pour travailler plus : c'est ce que, en 1932, préconise Bernard London face à l'inaction du Président Hoover (1929-1933) et à la veille des grands chantiers du Président Roosevelt (1932-1945). Pour le courtier new-yorkais en immobilier, il suffit de proposer une sorte de " prime à la casse ", pénalisant la détention de tout objet ayant dépassé sa date fiscale de péremption. Ainsi, tant par le management que par la planification, l'économie américaine retrouvera l'" équilibre entre production et consommation ". Précisons que vingt ans plus tard, le baby boom, la publicité, le marketing et le crédit élèveraient l'achat au rang d'un art purement consumériste et la production à celui d'une obsolescence véritablement programmée... Postface inédite de Serge Latouche, économiste et objecteur de croissance.