Le liberator

Trois mois après les événements qui ont eu lieu à bord du Worldshaker (la révolution qui a vu les Immondes, aux côtés de Col et de Riff, prendre la direction du naviremonde), un Conseil révolutionnaire a été créé. Le vaisseau a été rebaptisé Liberator. La famille de Col est restée à bord à ses côtés, sans parvenir à gagner la confiance des révolutionnaires. Les anciens Immondes sont désormais les dirigeants et n'accordent aucun crédit aux anciens habitants des Ponts supérieurs. Un saboteur sévit à bord, empêchant de contruire la paix entre les habitants du navire-monde : suspicion et méfiance règnent. Zeb, l'un des amis de Riff, vient d'être assassiné, et la tension monte encore d'un cran. Aux côtés de Ziv, l'un des meneurs, se tient désormais Lye, une magnifique adolescente orpheline, avide de vengeance, emplie de haine à l'égard de Col et des siens. Elle fait tout pour éloigner Riff, qu'elle admire éperdument, de Col, qu'elle considère comme un parasite. Et Col désespère. Ses moments de complicité avec Riff se font de plus en plus rares... Leur amitié amoureuse parviendra-t-elle à résister à tant d'animosité ? Et qu'adviendra-t-il du Liberator, menacé d'une guerre sans merci par les autres navires-monde ?... Un roman d'émancipation dans un décor à la Jules Verne, où tout est ouvert et fragile comme dans les élans de l'adolescence, où l'on retrouve les qualités du premier tome : un rythme trépidant, des personnages fouillés à rebours des stéréotypes hommes-femmes (ce sont les filles qui prennent le pouvoir), un scénario captivant. Et aussi, une façon détournée et passionnante d'aborder les mécanismes d'une révolution, inspirée de l'histoire de la Révolution française, dont Harland est un grand spécialiste.