Le paradoxe de Billy

Jo : Tes taré, Billy.

Billy : Je ne suis pas taré. C'est toi qui t'imagines ça. Et arrête de m'appeler Billy. Bientôt, je ne m'appellerai plus Billy.

Jo : Tu t'appelleras comment ?

Billy : Je m'appellerai comme toi. Exactement comme toi.

Jo : Arrête.

Billy : Billy, je l'aurai laissé tomber. Bientôt, je serai toi.

Jo : Ferme ta gueule.

Billy : 500 mètres par seconde...

Jo : Quoi ?

Billy : Une balle. Ça fait 500 mètres par seconde.

Jo : T'es spécialiste.

Billy : Ah ouais ? Toi aussi t'es spécialiste.

Jo : C'est toi le chasseur

Billy : Quoi ?

Jo : C'est toi le chasseur, Billy. Alors chasse.

Une forêt la nuit. Deux corps sont découverts. Une jeune femme et un jeune homme. Un inspecteur est dépêché sur place. Il croise les versions : règlement de compte ou crime rituel ? Aucun détail n'est insignifiant. C'est un puzzle.

Mais son enquête se heurte à des incohérences. Quelque chose d'autre semble avoir eu lieu. Au-delà du fait divers, une chasse d'un nouveau genre est en cours.

Une pièce qui plonge le lecteur (et le spectateur) dans un flot de questions : Comment réagissons-nous lorsque nous sommes confrontés à des faits et événements qui sortent de nos habitudes et que nous ne contrôlons pas ? Et au-delà, quels rapports entretenons-nous avec ce que nous ne parvenons pas à comprendre ?