Le masque

Michael Laville a été volontaire dans une organisation humanitaire au lendemain des indépendances des pays d'Afrique noire francophone, où il s'est occupé de développement rural. Très intéressé par les sociétés traditionnelles, il s'est constitué une petite collection d'art et a vécu une partie du cycle d'initiation imposé aux jeunes Sénoufos qui veulent accéder au rang « d'homme ».

Plusieurs années après son retour en France, Michael découvre dans le grenier de son ami Jeannot, un masque rapporté en France, il y a des dizaines d'années, par un sergent de l'armée coloniale.

Vingt ans plus tard, Michael va mal, il vient d'être licencié et ne retrouve pas de travail. Sous l'emprise de la dépression, il se laisse influencer par un jeune Africain qui le persuade que le masque donné par Jeannot est un Waanyougo, siège d'un esprit primitif, malfaisant.

Nostalgique de son passé africain, pris entre deux cultures et dans la tourmente des difficultés économiques et sociales, Michael est très perturbé et perd de sa vigilance habituelle. Sans y prendre garde, il se laisse piéger par un groupe de jeunes voyous qui désirent secrètement utiliser les pouvoirs supposés du masque sorcier pour escroquer des gens fortunés. Il va se retrouver, bien malgré lui, au centre d'une affaire d'enlèvement dont il va essayer de se dépêtrer.