Que veut l'europe ? reflexions sur une necessaire reappropriation
Editeur(s) : Climats
Collection(s) : Sisyphe
Présenter la globalisation comme une menace pour les particularismes identitaires est faux, puisque la véritable opposition se joue entre globalisation et universalisme. Le monde nouveau qui s'annonce est global, mais pas universel. Cet ordre nouveau, plutôt que de nier le particulier, octroie, voire impose à chacun une place bien définie avant de la folkloriser. Par conséquent, ce ne sont pas les particularismes qui se voient menacés par la globalisation, mais bien l'universalisme. Si l'on veut aller un peu au-delà de l'éloge simpliste du particulier, il est nécessaire de penser à la fois la globalisation et la valorisation des particularismes identitaires comme faisant partie d'une double dynamique propre au capital. Nous assistons ainsi à une sorte de pacte étrange entre le capitalisme global postmoderne et les sociétés pré-modernes. Dans ce contexte, un Eurocentrisme susceptible d'entretenir un rapport actif avec l'héritage culturel du continent est seul à même de défendre cette notion d'universalisme, à condition de savoir le penser ! Il faut donc être sévère à l'égard de la vision de l'Europe telle qu'elle est envisagée par nos élites bureaucratiques : Que veut l'Europe ? Comment faire pour qu'elle ne débouche pas sur une arrogance à l'américaine ? Un dialogue extrêmement critique avec ce projet s'impose. Car comment se permettre de critiquer les États-Unis sans critiquer dans un premier temps l'Europe ? Slavoj Zizek pose un certain nombre de bonnes questions : Sommes-nous en guerre, et avons-nous un ennemi ? Pour quelles raisons adorons-nous tous détester Jorg Haider ? Comment et pourquoi Vaclav Havel a abdiqué face à la logique du capitalisme ? Comment pouvons-nous nous approprier l'histoire européenne d'une manière radicalement nouvelle ?
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15.30 €
Ean :
9782841582655
Date de parution :
27/04/2005
Format et Reliure :
Grand format
Pages :
220