0
La violence des femmes ; histoire d'un tabou social

La violence des femmes ; histoire d'un tabou social

Editeur(s) : MAX MILO

Collection(s) : L'inconnu

La place des femmes dans nos sociétés fait plus que jamais débat. Christophe Régina se revendique du même féminisme qu'Elisabeth Badinter : toute prétention à l'égalité se doit d'être totale. C'est en ce sens qu'il a mené et rédigé son étude sur la violence des femmes. Derrière ce thème, il livre une véritable réflexion sur le genre. L'auteur définit le concept de violence tel qu'il l'acceptera pour l'ensemble de ses analyses : la violence est une impatience dans le rapport avec autrui, un moment dialectique de difficulté sociale. S'appuyant sur de nombreux témoignages de femmes violentes ou de personnes ayant subi la violence d'une femme, ici retranscrits, il s'attache à qualifier la violence des femmes en termes de pratiques et en termes de perceptions. Durant des milliers d'années, la réalité de la violence des femmes a toujours été transformée, détournée. Ces mensonges restent prégnants aujourd'hui. Il revient notamment sur les hommes battus par des femmes. Ils seraient 130 000 chaque année en France. Pourtant aucun centre d'accueil n'existe pour eux dans notre pays, aucune campagne d'information n'est diffusée. Parallèlement, l'auteur questionne les campagnes sur les violences faites aux femmes. Par exemple, Amnesty International n'envisage à aucun moment les violences exercées par des femmes et contribuerait à la mondialisation de la femme victime. Concernant l'infanticide maternel, l'opinion publique et les médias se prennent de passions. Si le meurtrier est le père, la compassion disparaît. L'existence même de ces crimes pose la question du lien qui unit les parents à leurs enfants et remet en cause le concept selon lequel une femme est une mère. L'auteur, tel Simone de Beauvoir, rappelle que la maternité n'est ni un devoir ni une obligation mais une possibilité. Christophe Régina montre ici la persistance des stéréotypes de genre. Par exemple, il est admis que les crimes de femmes seraient surtout liés à des affaires amoureuses et qu'ils ne seraient pas motivés par l'argent. Or 74 % des meurtres commis par des femmes sont liés à l'argent. De même, l'auteur revient sur la cruauté dont les femmes seraient incapables. Que dire d'Irma Gresse, SS à Ravensbrück puis à Auschwitz condamnée à mort pour crimes de guerre, assassinats sommaires, fusillades massives, humiliations sexuelles
N'est pas en stock. Nous vous le commandons.
Envoi sous 3 à 8 jours
24,90 €
Autres éditions
ebook (ePub)
24/02/2011
13,99 €

Ean : 9782315001422
Date de parution : 24/02/2011
Format et Reliure : Grand format
Retrait
RETRAIT EN MAGASIN
GRATUIT
frais de port 2€x
FRAIS DE PORT 2 €
DÈS 35 € D'ACHAT
Livres en stock
LIVRES EN STOCK
retirés à la librairie ou expédiés sous 24 à 48h
Livre sur commande
LIVRES SUR COMMANDE
retirés à la librairie ou expédiés sous 3 à 8j
Retrait
RETRAIT EN MAGASIN
GRATUIT
frais de port 2€x
FRAIS DE PORT 2 €
DÈS 35 € D'ACHAT
chèques cadeaux
CHÈQUES CADEAUX
OMBRES BLANCHES
Livres en stock
LIVRES EN STOCK
retirés à la librairie ou expédiés sous 24 à 48h
Livre sur commande
LIVRES SUR COMMANDE
retirés à la librairie ou expédiés sous 3 à 8j

Librairie Ombres Blanches - Toulouse

50 rue Gambetta, Tél. 05 34 45 53 33
Cinéma : 33 rue Gambetta
Voyage : 48 rue Gambetta, Tél. 05 34 45 53 38
Langues Etrangères : 3 rue Mirepoix, Tél. 05 34 45 55 32

Suivez-nous

Newsletters

Abonnement
avec le support du CNL
France Relance
Mentions légales - CGV - RGPD - © Librairie Ombres Blanches 2024